L’heure est au bilan – 9 octobre 2016
D’entrée de jeu, l’édition 2016 du Championnat du monde de l’Ironman ne sera pas mon meilleur souvenir! La persévérance et la détermination ont heureusement réussi à m’amener jusqu’au fil d’arrivée où Anne-Marie m’attendait avec un large sourire!
Une journée difficile
Dans la vie d’un triathlète, il y de bonnes journées et les autres! Hier, ce fût une journée très difficile. Bien que la natation ne fût pas mauvaise, j’avais enregistré un meilleur temps la semaine précédente à l’entraînement et ce, malgré ma semaine de repos visant à exploser le jour de la compétition.
Mais, c’est à vélo que tout a déraillé. Aux alentours du kilomètre 20, un vent puissant est venu freiner ma progression et commencer à me m’affecter physiquement et mentalement. Par la suite, vers le kilomètre 60, j’ai entrepris la longue monté vers le charmant village d’Hawi… Enfin grimper une côte… un moment de pur bonheur bien que le vent de face a de nouveau pris sa place dans les derniers kilomètres avant d’atteindre ce petit village situé au nord de l’île qui est également le virage à 180 degrés annonçant le retour vers Kona. À mi-chemin vers Kona (section où il vente!), le vent avait changé de bord… il soufflait de travers mais dans la mauvaise direction! Malheureusement, les sensations n’étaient pas bonnes. Lorsque je mettais un peu d’intensité, mes pulsations montaient de façon anormale. En plus, vers le kilomètre 150, j’ai commencé à ressentir une crampe à la jambe gauche alors que je n’ai jamais eu de crampe à vélo. Au kilomètre 173, rien ne va plus… la crampe m’empêche tout simplement de pédaler et je dois m’arrêter pour quelques étirements avant de terminer la dernière descente vers Kona. À la fin du vélo je suis cuit comme je ne l’ai jamais été à la fin de cette deuxième étape de la course et je suis en 105ième position.
Me voilà dans la zone de transition. L’athlète assis à ma droite a décidé de ne pas poursuive et le doute à savoir si je dois poursuivre s’installe. Finalement, je me dis qu’il importe de finir cette course malgré mon état physique et mental grandement hypothéqué par les deux étapes précédentes. Toutefois, je décide de réaliser le marathon à un rythme aérobic afin de ne pas intoxiqué mes muscles d’avantage et d’éviter de finir le marathon en rampant! Après une vingtaine de kilomètre, ma crampe à la jambe gauche revient me hanter. Je fais alors attention à ma technique pour éviter de trop solliciter cette jambe et je me mets dans un état mental de bonheur en gardant le sourire. Cette approche porte fruit. Je réussi même à accélérer dans les 7 derniers kilomètres de la course.
En arrivant à Kona, je suis porté par la foule qui nous encourage et qui m’amène remplie de bonheur au fil d’arrivée!
L’important, ce n’est pas de gagner mais de sortir gagnant!
Depuis l’automne dernier, je me préparais pour cette compétition. En outre, Frédéric Fournier a grandement aidé à ma préparation à la natation alors que Denis Boisvert m’a permis d’atteindre un niveau d’intensité à vélo que je n’avais jamais atteint auparavant. Du côté de la course, Roger Monteiro et Mathieu Rivard mon aider à gagner de la vitesse à la course. De plus, les trois compétitions préparatoires m’assuraient d’avoir atteint le niveau de forme physique requis pour cet évènement.
Il ne sera probablement jamais possible de déterminer la cause exacte de cette contre-performance. Toutefois, je pense que l’état mental de l’athlète joue un rôle déterminant dans la performance. La saison 2015-2016 a été marquée par des difficultés sur le plan personnel qui, je pense, explique probablement les résultats décevants de la dernière saison.
Auparavant, je n’avais jamais rencontré ce type de difficulté. Aujourd’hui, je pense que l’état psychologique de l’athlète a une influence très grande sur sa performance. Par conséquent, l’athlète dans sa préparation doit non seulement s’assurer d’atteindre un niveau de forme optimal mais également venir appuyer sa bonne condition physique par un niveau sain de bien-être mental qui permet à l’athlète de se concentrer pleinement sur la tâche à accomplir.
De plus, il importe de préparer un plan de course complet. C’est-à-dire, un plan qui prévoit un bon déroulement de la course et également un plan qui nous guidera en cas de difficulté. Ce plan nous permettra de prendre des décisions rationnelles le moment venu.
Néanmoins, la bonne préparation physique a grandement contribué à me permettre de courir un marathon même si j’étais déjà exténué (bien cuit) dès le départ.
Le repas d’après-course
Les émotions de l’arrivée passées, nous sommes retournés à la maison où nous attendais un très bon repas préparé par mon frère. En compagnie d’un couple d’amis de longue date (mon ancien partenaire au tennis!), de mon frère, de son conjoint et de ma conjointe Anne-Marie nous avons passé une belle fin de soirée en dégustant un excellent repas.
Le temps d’un petit repos
C’est maintenant le temps de se reposer pour quelques semaines avant de reprendre l’entraînement pour une autre saison qui s’annonce très occupée. En outre, une participation au championnat du monde de l’UTI à Penticton devrait être un évènement haut en couleur!
PS Un gros merci à ceux et celles qui m'ont aidés et encouragés au cours de la saison 2015-2016!
À la saison prochaine!
Claude
Le jour "J" approche - Lundi le 3 octobre 2016
Le jour « J » approche à grands pas… En effet, alors que la préparation pour ce championnat a débuté en novembre dernier, je suis maintenant à quelques jours de prendre le départ.
L’entraînement physique fait maintenant parti du passé. En outre, samedi, j’ai participé au « Ho’ala Swim Training ». Une course de 3.8km à la nage à laquelle participait plus de 600 athlètes qui prendront le départ samedi prochain le 8 octobre. Cette session de nage permettait de tester la forme et de faire baisser la pression. Mission accomplie! J’ai exécuté l’exercice en 1 :03 :47 (1 :39/100m). Cette introduction permet également de constater que le calibre est très relevé. En effet, celui qui a terminé premier dans ma catégorie a exécuté la distance en 50 minutes… oui… oui… sur un pace de 1 :15/100m!
Cette semaine je vais me concentrer à maintenir la forme pour ne pas arriver « flat » tout en visant à bien me reposer afin d’avoir le maximum d’énergie en banque pour cette longue journée (donc, les longues sessions d’entraînement sont terminés).
Ici, l’atmosphère commence à être électrisante! Pendant que les principaux fournisseurs d’équipements de triathlon décorent le petit village de Kailua-Kona, les participants sont à l’entraînement à la course sur la route Alii Dr., à vélo sur le Queen Ka highway et à la nage dans la Kailua Bay de Kona (il semble que la piscine de l’Aquatic Center de Kona est également très occupée). Tous les participants ont le sourire et l’atmosphère est à la fête. De plus, il est sympathique de croiser les athlètes professionnels à l’entraînement… hier après-midi (samedi), Frederik Van Lierde était au pas de course et, ce matin (dimanche), Leanda Cave répondait aux questions d’un journaliste sur le quai adjacent à la mythique baie de Kailua!
Nouvelle de dernière heure!!! Wow… ce matin (lundi matin) lorsque nous nous dirigions vers la baie de Lailua, nous avons croisé Miranda Carfrae au pas de course. Par la suite, nous avons rencontré Romain Guillaume qui est en visite à Kona pour encourager son père Patrick, un triathlète de longue date, alors de que son côté, il ne s’est pas qualifié pour l’édition 2016. Comme vous pourrez le voir, Anne-Marie avait commencé à le courtiser!!! (comme vous le savez… je ne suis pas très potin!)
PS. Mon numéro de dossard est le : 701
Aloha!
Claude
Romain Guillaume - Roger Sias Montéiro - Anne-Marie Lamarre
Petite plage où a lieu le départ de l'Ironman
Romain Guillaume - Roger Sias Montéiro - Anne-Marie Lamarre
Timberman - 21 août 2016
À la suite d'un début de saison plutôt décevant, l'Ironman 70.3 de Timberman au New Hampshire m'a permis de renouer avec de bons résultats. Voici un sommaire de résultats la course:
- Natation: 29 min 51 sec.
- Vélo: 2 heures 28 min. 11 sec. Allure: 36.44 km/h
- Course : 1 heure 43 min. 48 sec.
La température était splendide et mes supporteurs m'ont offert des encouragements exceptionnels!
Le meilleur est à venir pour la dernière compétition de la saison 2016!