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3 décembre 2021
La préparation pour l’EmbrunMan est débutée (départ d’Embrun le 15 août 2022 – 6h00 du matin)!
Je n’ai pas donné de mes nouvelles depuis un bon moment. Je profite donc de mon retour de Tenerife pour partager avec vous les grandes lignes de mon retour à l’entraînement à la suite du remplacement de ma hanche gauche, les moments forts de la saison de triathlon 2021, mon voyage à Tenerife et mon plan pour ma préparation pour l’EmbrunMan qui aura lieu à la mi-août 2022.
Une hanche bionique
Le 10 septembre 2020, j’ai eu la chance de passer au bistouri pour me faire remplacer la hanche gauche. À la suite de l’opération qui se fait en moins de deux petites heures, j’ai amorcé le long processus de remise en forme. Plus spécifiquement, trois mois de physiothérapie et, par la suite, six mois de travail très intense de musculation et d’étirements avec le support d’une kinésiologue. Cette dernière étape étant de loin la plus exigeante mais également la plus payante puisqu’elle m’a permis de retrouver une bonne qualité de vie. Le résultat est stupéfiant… je ne me souviens même plus d’avoir eu un problème avec ma hanche et je peux marcher et courir comme auparavant!
Un retour à la compétition
La première édition du triathlon du Mont Saint-Mathieu, qui a eu lieu en juillet dernier, m’a permis de renouer avec la compétition après deux années complètement arrêtées. À la suite d’un retour progressif à l’entraînement, j’étais confiant que la natation et le vélo se dérouleraient bien. Toutefois, au niveau de la course à pied, j’expérimentais très souvent une crampe aux jambes après quelques kilomètres de course à pied. Heureusement, je n’ai pas eu de problème lors de cette première compétition. Avant de poursuivre, je désire souligner la qualité du travail de l’équipe d’organisateurs ainsi que de bénévoles qui a contribuée au bon déroulement et au succès de cet évènement.
Ayant vécu plusieurs années dans cette région (Rimouski) du Québec, cet événement m’a également donné la chance de revoir plusieurs ami(e)s. Un très bon moment.
Par la suite, le 10 septembre 2021, je prenais le départ du demi-Esprit à Montréal. Ce triathlon est un évènement classique puisqu’ils en sont à leur 38ième édition. Ce fût étonnant de constater l’impact de quelques semaines d’entraînements supplémentaires. En effet, une nette amélioration entre la première et la seconde course de la saison. Néanmoins, je dois admettre que la vitesse à la course à pied n’était toujours pas revenue à 100%.
La préparation pour l’EmbrunMan
Tout d’abord, il importe de souligner que j’ai validé auprès de l’orthopédiste s’il était réaliste de participer et surtout de me préparer pour une compétition avec un niveau de difficulté aussi élevé. Il m’a donné sa bénédiction! (Bien que si ça fait mal… on arrête!).
Depuis la mi-septembre j’ai repris l’entraînement en mettant l’accent sur la natation et le vélo.
Au niveau de la natation, j’ai une chance exceptionnelle de pouvoir m’entraîner avec Marc Lavoie ainsi qu’un petit groupe de nageurs et nageuses qui se joignent à nos sessions. Nous réalisons ensemble généralement quatre sessions par semaine qui se caractérisent par au moins une session d’endurance (+/- 7 km) et de plusieurs sessions d’intensités. J’observe déjà une amélioration significative au niveau de l’endurance et de la vitesse. Comme je dis en blaguant, les longueurs sont plus courtes! En outre, nous visons souligner le début l’année 2022 en effectuant un 100 X 100 en moins de 3 heures!
Le segment vélo représente la principale difficulté de ce défi. Je dois être en mesure de grimper 5,000 mètres sur une distance de 188 km. Ce n’est pas de la tarte aux pommes! Par conséquent, je prévois réaliser quatre sessions de vélo par semaine qui seront ponctuées de plusieurs kilomètres de monté. De plus, je vais faire attention de retrouver un poids plume (sous la barre des 65 kg).
Après quelques semaines d’entraînement dans le sous-sol de la maison, je pensais que le moment était venu de tester mes jambes sur le terrain. En novembre, il existe peu d’endroits propices pour faire du vélo. C’est dans ce contexte, que nous avons opté pour l’île de Tenerife qui est situé dans l’archipel des Îles Canaries au milieu de l’océan Atlantic à la hauteur du Maroc. À l’instar de Mallorca elle offre un terrain dont le niveau de difficulté est très élevé et une température qui permet de rouler à vélo 12 mois par année (bien que certaines périodes de l’année soient plus agréables que d’autres).
En outre, lorsqu’on entreprend l’ascension du El Teide, le sommet le plus élevé d’Espagne, dont la route atteint 2,100 mètres d’altitude (et de dénivelé puisque nous débutons les balades au niveau de la mer), certains jours, il faut prévoir des conditions atmosphériques difficiles. De plus, à la suite d’une longue ascension d’une distance de 24 km à partir de Granadilla, on se lance dans une interminable descente en direction du petit village de Chio, qui est situé à 500 mètres d’altitude, où on peut déguster un excellent café pour vous réchauffer. Par la suite, un autre 15km de descente, plus chaud cette fois, qui permet de retourner à la plage! De plus, d’autres sections de l’île permettent de relever des défis de grimpettes de plus courtes distances (15km +) mais avec des pourcentages pouvant atteindre 18%. Je tiens à souoligner que je n’ai pas fait toutes les routes de l’île! Nous avons utilisé les services de « Cycling Holidays » pour nous guider à vélo. Ils ont établi plusieurs circuits de vélo très intéressant, ils vous récupèrent le matin à votre hôtel, ils s’occupent de la location des vélos et ils sont sympathiques. Ils sont flexibles et ils peuvent organiser des circuits sur mesure.
Note : Les guides sont très très forts à vélo!
Les automobilistes sont en générales très courtois. Toutefois, le trafic des voitures sur la route est plus intense qu’à Mallorca et le nombre de cyclistes moins élevés.
Nathalie, qui m’accompagnait dans ce voyage, a participé à plusieurs balades en misant sur le support d’un vélo électrique. Cette option lui a permis de s’amuser pleinement. Toutefois, cette option pose un petit problème au niveau de l’autonomie puisque la distance maximale que le vélo peut franchir ne dépasse pas les 75 km sur des routes montagneuses (il faut prévoir deux batteries si vous désirez poursuivre).
Enfin, l’île de Tenerife est un endroit où vous pouvez bien manger, déguster les vins locaux, faire de la randonnée, aller à la plage et effectuer des nombreuses visites culturelles. Il est important de souligner que le climat diffère selon l’endroit où vous êtes situés sur cette île. En effet, vous allez retrouver un climat plus humide (pluie) au nord, une atmosphère plus chaude et sec au sud, et enfin, un peu de fraîcheur dans les villages situés en altitudes (>500 mètres). Les tours à vélo partent généralement de Las Americas.
Suivre le lien suivant pour visualiser quelques images de Tenerife : Photos Tenerife
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